Jane Evelyn Atwood est une photographe américaine née en 1947, qui vit désormais à Paris. Fascinée par les personnes hors normes, qui vivent en marge, et par la notion d’exclusion, elle consacre plusieurs années à ses sujets, travaillant jusqu’à ce que ses images traduisent l’empathie qu’elle ressent. Lauréate de nombreux prix, publiée et exposée internationalement, elle est l’auteure d’une dizaine de livres parmi lesquels Trop de peines. Femmes en Prison (Albin Michel, 2000), publié simultanément en anglais sous le titre Too Much Time, Women in Prison (Phaidon, 2000), une référence photographique sur le thème de l’incarcération féminine, ainsi que : Nächtlicher Alltag (Daily Nightlife) (Mahnert Lueg Verlag, 1980) consacré aux prostituées de Paris, Sentinelles de l’ombre (Le Seuil, 2004), sur les ravages de mines antipersonnel, À contre coups (Xavier Barral, 2006), montrant quinze portraits écrits et photographiques livrant le récit de violences faites aux femmes, Haïti (Actes Sud, 2008), Jane Evelyn Atwood (coll. Photo Poche, Actes Sud, 2010), Rue des Lombards (Xavier Barral, 2011), réédition de son tout premier travail sur la prostitution. Au Bec en l’air, elle a publié Pigalle People. 1978-1979 (2018), un témoignage rare sur le Pigalle de la fin des années 1970, qui a fait l’objet d’une exposition lors des Rencontres d’Arles en 2018, ainsi que Darya. Histoire d’une badante ukrainienne (2022), qui documente un phénomène migratoire méconnu en Italie.
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