Photographe autodidacte de formation littéraire, Marion Gronier se consacre à des projets personnels dans lesquels elle creuse le portrait pour en extraire sa puissance d’agir dans des face-à-face sans échappatoire. En 2011 elle expose, au Musée de la photographie de Charleroi sa série I Am Your Fantasy. Un livre est publié la même année. En 2012, elle est lauréate de la Résidence BMW-Musée Niépce. Elle y réalise Les glorieux qui seront exposés  aux Rencontres d’Arles et à Paris Photo. En 2013, les fantômes des portraits de Curtis et de la FSA l’attirent aux États-Unis. Achevé en 2020, ce travail intitulé We Were Never Meant To Survive, reçoit à deux reprises l’Aide à la photographie documentaire contemporaine du Centre national des arts plastiques (Cnap). Cette série a été exposée chez Agnès b. à Paris et à la Galerie du Château d’eau à Toulouse, et a fait l’objet de son troisième ouvrage, édité par Le Bec en l’air en 2021. En 2024, elle est lauréate de la résidence de recherche Elles & Cité à la Cité internationale des arts à Paris. De 2022 à 2024, elle photographie des patients d’institutions psychiatriques en France et au Sénégal. Ce travail intitulé Quelque chose comme une araignée, fera l’objet d’une exposition au Musée Nicéphore Niépce en 2025. En février 2025, elle est lauréate du Prix Photo Sociale avec cette série.

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