Bonne année


18,00

L’amitié entre quelques-uns des grands photographes français du XXe siècle révélée à travers leurs cartes de vœux.

Photographies
Édouard Boubat, Denis Brihat, Jean Dieuzaide, Robert Doisneau, Izis, Willy Ronis, Jean-Pierre Sudre

Texte
Frédéric Lecloux

UGS : BONA Catégorie :

Description

Nous sommes au XXe siècle, avant les vœux numériques. Dans son atelier, Robert Doisneau met en scène ses petits-enfants pour adresser ses vœux à ses amis photographes. Denis Brihat, Édouard Boubat, Jean Dieuzaide, Izis, Jean-Pierre Sudre… ils sont nombreux à faire de même, à partir de tirages originaux réalisés pour l’occasion ou extraits de leurs archives.

Ces cartes de vœux, mêlant l’humour à l’imagination et révélant une belle fraternité, racontent un pan intime de l’histoire de la photographie française.

À l’initiative de Solange Brihat et de Nico Foss, qui ont reconstitué l’historique des correspondances amicales et professionnelles et ont su convaincre les ayants-droit des autres photographes de prêter leurs propres trésors, cette collection inédite est ici restituée pour la première fois.

Les auteurs

Denis Brihat

Denis Brihat est né le 16 septembre 1928, à Paris. Après un bref passage à l’école de photographie de la rue de Vaugirard, il poursuit son apprentissage sur le terrain, aux côtés de Robert Doisneau, Willy Ronis et Edouard Boubat. Il pratique un temps la photographie de reportage et d’illustration, avec essentiellement un travail réalisé en Inde, récompensé par le prix Niépce en 1957. Lassé par la vie parisienne, en quête d’un autre mode de vie, il s’installe en 1958 à Bonnieux en Provence, où il réside encore, pour se consacrer à sa recherche sur le thème de la nature sous la forme de ce qu’il va appeler des « tableaux photographiques ». Dès 1968, il introduit la couleur dans ses images d’une manière toute personnelle : il met au point une palette de couleurs à partir de procédés nommés « virages métalliques ». Il utilise par ailleurs la technique délicate du grignotage, une gravure chimique du tirage. Il ne cessera d’explorer et de perfectionner ces procédés tout au long de sa carrière. Ses photographies ont été exposées à travers le monde, et particulièrement au MoMA à New York, au musée Nicéphore-Niépce à Chalon-sur-Saône, à la galerie du Château d’Eau à Toulouse, au Palais de Tokyo à Paris, au Musée de l’Elysée à Lausanne… De nombreuses institutions en France et à l’étranger collectionnent ses photographies, dont le Center for Creative Photography en Arizona et la Maison européenne de la photographie [MEP] à Paris.



Frédéric Lecloux

Frédéric Lecloux est un photographe, écrivain et éditeur belgo-français né en 1972. Issu d’un parcours autodidacte, il a obtenu le diplôme de l’École nationale supérieure de la photographie d’Arles en 2016 et le diplôme de langue népalaise de l’Institut national de langues et civilisations orientales de Paris en 2021. Ses photographies sont distribuées par l’Agence VU’ depuis 2003. Son fonds photographique rejoint les collections du musée Nicéphore Niépce de Chalon-sur-Saône en 2024. Il est l’auteur d’une dizaine de livres de textes et photographies parmi lesquels Népal. Épiphanies du quotidien (2017), et L’Usure du monde. Hommage à Nicolas Bouvier (2008), aux éditions Le Bec en l’air. Il a collaboré à l’édition de plusieurs ouvrages aux éditions Le Bec en l'air, parmi lesquels +Photographie. Les Acquisitions des institutions publiques (5 volumes, 2020-2024), Albert Londres et la photographie (2023, avec une postface) ou Jerusalem to the Last Path de David Sauveur (2021). Lauréat d’une Aide individuelle à la création de la Drac Hauts-de-France en 2024 pour sa recherche sur la photographie dans l’Anthropocène, il fut aussi le premier invité de la résidence Les Nouvelles oubliées de rn7 en 2019, lauréat de la Leverhulme Trust Artist in Residence Grant (Royaume-Uni) en 2016 et du Soutien à la photographie documentaire du Cnap en 2015. Après avoir dirigé de nombreux stages et ateliers centrés sur le questionnement des usages de la photographie, entre autres au Népal, aux Rencontres d’Arles et en milieu scolaire, il accompagne désormais des autrices et auteurs en voie de professionnalisation avec VU’ Éducation. Il anime un blog rassemblant des textes critiques et analytiques, entretiens et traductions d'écrits sur la photographie.



Izis

Jean Dieuzaide

Jean-Pierre Sudre

Jean-Pierre Sudre (1921-1997) était un photographe et enseignant français, cofondateur des Rencontres d'Arles. Il a commencé sa carrière en photographie industrielle en 1949, tout en développant une pratique artistique personnelle. Son œuvre a évolué des natures mortes et paysages vers des expérimentations abstraites sans appareil photo dès 1960. Jean-Pierre Sudre a créé des images uniques en cristallisant des produits chimiques sur des plaques de verre, produisant des séries comme "Diamantine" (1964) et "Paysages Matériographiques" (1972). Son travail a été exposé internationalement, notamment au MoMA de New York en 1967. En parallèle, Sudre a été un enseignant influent. Il a créé des programmes de photographie expérimentale et dirigé un département photographique à l'École supérieure d'art graphique de Paris. En 1974, avec sa femme Claudine, il a ouvert un centre de recherche photographique à Lacoste, offrant une formation immersive de neuf mois. Son engagement pour la photographie créative et son approche innovante de l'enseignement ont marqué l'histoire de la photographie française du XXe siècle. Jean-Pierre Sudre a laissé une œuvre marquante dans l’histoire de la photographie française du XXe siècle, qui a fait l’objet de nombreuses expositions et publications, et est désormais conservée au musée Nicéphore Niépce de Chalon-sur-Saône.



Robert Doisneau

Willy Ronis

Informations complémentaires

Dimensions 16,5 × 22 cm
Isbn

978-2-36744-115-3

Nombre de pages

120

Langue(s)

français

Couverture

cartonnée

Photographies

100 photographies en couleurs et noir et blanc

Parution

2017

Sous-titre

Les cartes de vœux des grands photographes

Édition limitée

À côté de l’édition standard de ce livre, un tirage de tête exceptionnel est proposé.
Il se compose d’un livre numéroté accompagné d’un tirage original de Denis Brihat.

Tirage argentique noir et blanc enrichi d’une gravure photographique (grignotage), au format 13,5 cm x 9,5 cm.
L’image est légendée « 2002, Villandry ».
Chaque tirage a été réalisé alors par Denis Brihat, est marqué d’un poinçon D.B. et est signé au dos.
35 exemplaires sont disponibles.
9 exemplaires hors commerce existent également.


Tirage de tête de Denis Brihat accompagnant l’édition limitée du livre Bonne année !

Revue de presse

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